C'est un examen de laboratoire qui vise à compter les oeufs ou les larves de parasites présents dans les fèces.
Le comptage des oeufs ou des larves rejetés dans les fèces permet de mettre en évidence la présence des parasites chez l'animal et, pour certains parasites, d'en évaluer la quantité.
C'est une analyse simple à mettre en oeuvre et qui ne demande pas de méthodes de prélèvement invasives.
Les coproscopies viennent en complément de l'observation des animaux et du troupeau.
Elles permettent de confirmer des doutes face à un mauvais état général, une baisse de production, des anémies.
Mais cet examen est surtout utile pour surveiller les niveaux d'infestation dans le cadre d'une gestion raisonnée du parasitisme.
Les coproscopies ne sont valables que lorsqu'il y a des parasites adultes qui pondent et que leurs oeufs ou leurs larves sont rejetés dans les fèces.
C'est le cas de tous les strongles gastro-intestinaux et respiratoires, des douves, des paramphistomes, des ténias et des ascaris.
Ce n'est pas une analyse utilisable pour les infestations par des larves : oestres des petits ruminants, larves de strongles enkystées, gastérophiles des équidés.
Comme tout examen de laboratoire, les coproscopies ne peuvent être analysées qu'à la lumière des observations du troupeau.
Elles ne fournissent qu'une évaluation du taux d'infestation, et il existe de nombreux facteurs de variation du niveau de ponte des parasites.
Certains parasites pondent peu ou de façon cyclique (grande et petite douve). Pour d'autres parasites le comptage n'a pas de sens (taenia) et ou ne peut être que semi-quantitatif (strongles respiratoires). Le niveau immunitaire des animaux hôtes influe aussi sur la capacité des parasites à pondre.