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Interpréter les résultats d'analyse

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    Quelles unités ?

    Pour certains parasites, comme les strongles gastro-intestinaux, il est possible de compter les œufs. Le rendu se fait donc en opg qui signifie "œufs par gramme". Il s'agit donc du nombre d'œufs présents dans 1 gramme de fèces des animaux.

    Pour les larves de strongles respiratoire ou les ookystes coccidiens, le rendu est semi-quantitatif et indiqué de la manière suivante : "-", "+", "++" et "+++", c’est à dire pas présent, peu, moyen et massivement présent.

    Concernant les douves et le ténia de l'agneau (Moniezia expansa), le comptage n'a pas beaucoup de sens à cause de la biologie spécifique de ces parasites. Le diagnostic se concentre sur la présence (+) ou absence (-) d’œufs.

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    Seuil de détection... c'est quoi ?

    Chaque méthode de détection a ses avantages et ses inconvénients. Il y a toujours un équilibre à trouver entre fiabilité et réalisation pratique.

    Pour chaque méthode, le seuil de détection correspond à la plus petite quantité d’œufs de parasites qui peut être détectée. Les seuils de détection sont choisis pour les différentes analyses en fonction de la précision nécessaire pour l’interprétation des résultats.

    Dans le cas des strongles gastro-intestinaux, le seuil de détection est de 50 œufs par gramme de fèces. Cette précision est suffisante pour en tirer des conclusions sur l’infestation des animaux.

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    A partir de quel niveau, c'est inquiétant ?

    Les analyses coprologiques sont un élément important du diagnostic du parasitisme interne. Les résultats d’une analyse coproscopiques sont toujours à mettre en relation avec les signes observés sur les animaux, mais aussi à interpréter en fonction d’autres affections du troupeau (ex. paratuberculose, autres parasites, etc.).

    Beaucoup d’espèces de parasites internes sont transmis par l’ingestion de l’herbe au pâturage. Le résultat des analyses coprologiques permet donc aussi d’estimer le potentiel contaminant d’un troupeau. On peut donc connaître l’impact de la gestion de pâturage et estimer le risque d’une augmentation de l’infestation.

    Pour toutes ces raisons, le dialogue avec le vétérinaire traitant est très important pour prendre des décisions adaptées à la situation de chaque exploitation. Ceci peut se traduire par le traitement d’une partie du troupeau associé à une gestion de pâture différente. Ou, le choix peut être ne pas vermifuger dans l’immédiat mais et de réévaluer le niveau parasitaire 1 mois plus tard.